Bliauge - Mons - Chapelle St.Cassien-des-Bois

12 février 2006

Rando navette (+400m, -1500m, 38km) organisée par mmpopeur sur le forum 1001sentiers, relayée vers l'ascvtt puis vers les Frappazur, soit, 18 pékins au rendez-vous !

Le haut débit ne fait pas qu'augmenter la vitesse de téléchargement de vos fichiers plus ou moins légaux, il amplifie aussi l'écho que provoque une proposition de parcours de qualité grande cuvée millésimée.

Peu avant l'ouverture de la saison des randos de masse, avec la Bigreen début mars, on a pris l'habitude d'aller rouler sur les plus beaux passages du parcours, hors la foule, et surtout sans cet arrière-goût de bouchon dans les différents nectars techniques et descendants. Cette fois-ci, le parcours est proposé par mmpopeur, un autochtone de Montauroux, enduriste moto à ses heures, et donc parfait connaisseur de ces petites perles locales qui, une fois enfilées une à une, forment une parure à faire passer du Easton, Hope ou Thomson pour de la quinquaillerie bas de gamme.

Pas étonnant que dix-huit vététeux du net se retrouvent ainsi un dimanche matin sur un parking de la Chapelle St.Cassien des Bois à se demander comment organiser une navette digne de ce nom ! Mais avec des attelages comme celui de Gilou, capables de transporter 8 biclous et 5 pilotes, le convoi jusqu'à la Font Michel sous l'ubac de Bliauge sera largement optimisé.

La surprise du jour est la montée vers l'ubac plein nord, sur de beaux restes d'omelette norvégienne recongelée après une période de redoux, aussitôt goûtée par Serge dont le dicton du jour était : « Aujourd'hui, je ne dois pas tomber, ni sur mon coude, ni mon épaule ! ». Et c'est en habitué des totems souillés qu'il ira effectivement approuver la solidité de la glace avec ses membres sus-cités. Oh, il ne sera pas le seul, toute véléité de « c'est pas 3 glaçons qui m'empêcheront de rouler ! » étant aussitôt tuées dans l'oeuf après quelques arabesques douloureuses pour les tendons antéro-postérieurs.

Mais l'approche du plateau et d'une exposition plus favorable nous laissera finalement rouler sur ces cristaux immaculés qui font pousser de petits cris caractéristiques au Gilou des bois, tandis que Susie marque consciencieusement son terrain à chaque arrêt du groupe.

La suite est un bel enchainement de descentes de style variés, parfois techniques à souhait, et de petites montées raisonnables, ponctuées par les cris de coq de bruyère ou de poule d'eau (difficile à différencier) émis régulièrement par le caméraman du jour. Quelques crevaisons viennent à peine soutenir la probabilité de casse qu'un tel groupe implique. Seule une tentative de doublage de goret suivie d'un magistral PDG perpétrée par BigB aura raison de notre ardeur avec un arrêt définitif au stand pour casse osseuse. Robin Mac Fly n'aura pas cette malchance un peu plus tard alors qu'il tombe nez à nez avec un gros trou dans la dernière descente à mach 2, avec atterrissage sur la machoire.

Une navette un peu longue, certes, mais un bien bel enchainement qui vaut à Francis son créateur toute la reconnaissance d'un groupe conquis !

. Pierre .

L'autre compte-rendu du reporter sans frontière avec le clip qui va super bien

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